dimanche 30 novembre 2008

Le jour de mes 20 ans

J'aurais préféré pouvoir me dire "il fait beau, je fais des études qui mènent vers quelque chose de concret, je ne suis pas seule, je suis heureuse, j'ai une confiance quasi inébranlable en mon avenir proche, le vie est vraiment chouette parce que de toute façon à 20 ans la vie ne peut que être parfaite."

samedi 15 novembre 2008

You, redneck

"L’art a sans doute une histoire, mais cette histoire n’a guère d’intérêt si elle devient l’affaire d’érudits professant ex cathedra dans de sombres universités."

vendredi 14 novembre 2008

Lakmé, Leo Delibes




Depuis qu'H m'a quitté de façon pour le moins indélicate, voire franchement grossière, le monde a légèrement changé. Ces petits détails qui deviennent insupportables chaque jour, tous ces sites (oui Facebook qui d'autre) que l'on finit par délaisser par peur d'en savoir trop et de s'enfoncer encore plus. De voir qu'il ose vivre et être heureux. Je n'écoute plus que de la techno décérébrée ou des airs d'opéra (Lakmé est fantastique). Cela va bien faire 2 mois, que chaque semaine je fais malgré moi le compte et additionne les journées de vide les unes aux autres. J'ai entamé un mode de vie plutôt étrange ; après avoir pleuré pendant 2 semaines j'ai commencé à arrêter de faire des projets. Commencé à arrêter. Un peu comme le début de la fin. En moins tragique parce que c'est un peu surfait. Mon but unique a été celui de me lever chaque matin et de m'occuper le plus possible l'esprit pour éviter de penser à lui et au vide qu'il a créé de façon si cruelle. Etonnante manière de reprendre contact avec ceux et celles que l'on avait délaissé un an plus tôt, au plus fort d'un égoïste bonheur amoureux. Le malheur et la déconvenue rapprochent, le besoin urgent de combler la moindre minute d'inactivité transforme en organisatrice hors pair de dîners, cafés et autres sorties entre amis. Idiot subterfuge quand on sait que l'on finit toujours un verre dans une main (alcoolisme prononcé) et une clope dans une autre, parlant encore et encore d'une voix un peu éteinte par la retenue de ce qu'on a eu et de ce qu'on a plus. Vague par peur d'ennuyer, après tout une rupture on s'en remet vite normalement, ce n'est pas la fin du monde. Parfois si pourtant. Toujours un peu gênée d'en dire du mal parce que malgré tout comment dire que c'était un con, il a eu le mauvais goût de rester beau et relativement gentil (Casse-Noisette est un opéra excellent pour la déprime). Même les défauts restent difficilement discernables et avouables malgré une présence évidente. Insulter pour la forme même si l'on n'y croit pas. Et ce manque, il est affolant. Et cet oubli progressif, une horreur. Voir que l'image malgré des retours périodiques bien vivaces, s'efface lentement. Constater que l'on finit plus par regretter le fait d'être en couple que le bel absent concerné. La chose la plus triste du monde ; un être humain qui arrête soudainement d'en aimer un autre. Comme ça. Alors qu'avant. Et les regards gênés des autres. Et ses propos à lui ; horribles, les pires. Que même un absence totale de psychologie enrobée d'un égocentrisme monstrueux ne peuvent pas excuser. Condescendants, aimables, attristés. Et ces détails sur lesquels on ne fait que retomber et qui font ressurgir tout ce que l'on pensait un peu oublié, ces promesses stériles et ces mots. Partout. Que l'on a pas le courage de faire disparaitre. Et ces coups au coeur à l'approche de chaque grand blond (Dieu merci ils ne sont pas nombreux), cette peur irrationnelle, cette envie soudaine de pleurer toujours présente 2 mois après. Et ces gens heureux mon Dieu, comment osent-ils.

(La publicité personnalisée sur internet est un peu flippante)

mardi 4 novembre 2008

Grand brun beau, duroc longchamp et dizainier

Ce soir j'ai croisé l'homme de ma vie, le plus parfait du monde dans le métro. Mais bon puisque personne ne porte sa carte d'identité en bandoulière, je ne sais pas comment il s'appelle.

C'est bête.
En plus je l'ai perdu le mien de dizainier.
Tout ça me donnerait presque envie de réécouter les magnifiques daubes musicales que l'on passait pendant les rallyes, ou même encore à Télécom.

dimanche 2 novembre 2008