lundi 19 mars 2007

Britney is our heroine

Un jour je saurais dessiner et je ne vous imposerais plus les portraits de notre souverain bien-aimé. Je tiens à prévenir, ce n'est pas gagné. Il va falloir se résoudre à vous faire des scann de mon moleskine, ça aura au moins le mérite du pittoresque.
Sinon j'ai trouvé une certaine Pénélope qui me fait rire avec ses charmants dessins, allez donc jeter un coup d'oeil dans les liens, sa vie est fascinante. Tout à fait.

Il fait un temps de chien, typiquement parisien, le genre de temps frigorifiant qui rend enchifrenée (dictionnaiiire), glace les mains, givre les lèvres, donne des airs de chien mouillé (oui parce qu'il pleut sinon ce n'est pas drôle), met de mauvaise humeur dès 6h du matin et qui donne envie de fuir faire le tour du Burkina Faso en mobylette. Sans casque parce qu'on est des djeuns un peu fous. Yeah, american secla.

P.S: Pour Britney c'est une blague hein. Ma préférée c'est Lorie.

samedi 17 mars 2007

Musical à souhait

"Shooting stars all over Britain? Owls flying by daylight?
Mysterious people in cloaks all over the place?
And a whisper, a whisper about the Potters..."

- extract from "Harry Potter and the Philosopher's Stone"

vendredi 16 mars 2007

Que celui qui n'a jamais lu cette pièce magnifique se pende sur l'heure, ou aille la lire.

MELISANDE: Vous êtes un géant?
GOLAUD: Je suis un homme comme les autres...
MELISANDE: Pourquoi êtes-vous venu ici?
GOLAUD: Je n'en sais rien moi-même. Je chassais dans la forêt. Je poursuivais un sanglier. Je me suis trompé de chemin.- Vous avez l'air très jeune. Quel âge avez-vous?
MELISANDE: Je commence à avoir froid...
GOLAUD: Voulez-vous venir avec moi?
MELISANDE: Non, non ; je reste ici...
GOLAUD: Vous ne pouvez pas rester seule. Vous ne pouvez pas rester ici toute la nuit... Comment vous nommez-vous?
MELISANDE: Mélisande.
GOLAUD: Vous ne pouvez pas rester ici, Mélisande. Venez avec moi...
MELISANDE: Je reste ici...
GOLAUD: Vous aurez peur tout seule. On ne sait pas ce qu'il y a ici... Tout la nuit... toute seule, ce n'est pas possible. Mélisande, venez, donnez-moi la main.
MELISANDE: Oh! ne me touchez pas!
GOLAUD: Ne criez pas... Je ne vous toucherai plus. Mais venez avec moi. La nuit sera très noire et très froide. Venez avec moi...
MELISANDE: Où allez-vous?
GOLAUD: Je ne sais pas... Je suis perdu aussi...

Pelléas et Mélisande
, Maeterlinck, 1892.

jeudi 15 mars 2007

I'm a jazzman you know

Il se trouve que tout ceci à l'air singulièrement compliqué.
La vie parfois ressemble à un mauvais feuilleton américain. Alors de temps en temps on hurle, on a un coup de sang, on devient un peu fou. Et dans Paris on a envie de tuer tout le monde, les touristes avec leurs appareils photos, les abrutis de pigeons qui pullulent devant le Panthéon ou les empaffés qui s'agglutinent devant le domac. Finalement on mange sagement, au soleil à côté des jonquilles et puis on repart bosser dans la bibliothèque aux faux airs d'Oxford avec ses lampes vertes et ses immenses tables. On gratte, on réfléchi, on écrit et d'un coup on relève la tête, on est traversé par un singulier éclair de lucidité qui nous ferait hurler de désespoir si on ne risquait pas la lapidation pour bruit intempestif dans une bibliothèque (SILENCE).

Ensuite on repart, il n'y a plus de soleil alors on a froid.

mercredi 14 mars 2007

Hiya²

Mon Dieu, encore un.
Je suis toute ébaubie.

Notre époque c'est le mal. Internet c'est le super mal. On y devient tous des autistes chattant par habitude et racontant notre vie à une image virtuelle. C'est un peu glauque, ça craint carrément même mais il paraît que c'est le progrès, alors on y échappe pas, on ne peut pas. Ah oui aussi ; je torture toute personne cérébralement limitée et incapable d'aligner trois mots dans un français correct sans la moindre petite faute d'orthographe.

Ahem.